
Charte IANDS France : Pour le partage de connaissances
C’est juste une idée, vous me direz si vous la trouvez à l’Ouest, et peut-être en avez-vous déjà parlé dans vos précédentes réunions ? Auquel cas, je vous remercie d’excuser mon ignorance et mon initiative hardie. Sinon, on peut toujours en rediscuter (ou pas) lors d’une réunion ultérieure :
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Un simple forum Internet de partage sur le « savoir réparer sa machine à laver » ou « le partage d’expérience de la randonnée en raquettes » possède une charte à valider (contrat moral) avant usage des lieux et partage du savoir des autres. Pourquoi pas IANDS France compte tenu de son activité de partage ?
Nous en avons parlé d’une certaine façon sans aborder explicitement la notion de charte, avec Laurence et Corinne en particulier et d’autres membres (j’ai oublié qui, désolée), à propos de ce que certaines personnes - même très bien intentionnées – peuvent confondre IANDS France avec un service « public » mais surtout gratuit, où l’on vient chercher « du témoignage » voire des témoins, sans trop se soucier du sens de la démarche à venir ou produite, lorsque IANDS leur ouvre ses portes.
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Je pense moi aussi que c’est à IANDS France de poser des limites, du moins des précautions d’usage, sans fermeture ni censure. Aussi, pour rappel éthique, IANDS Fr. pourrait réaffirmer qu’ici (via la charte) les témoignages appartiennent à des être vivants, que le travail de l’association appartient à ceux et celles (bénévoles et témoins) qui la font vivre, de sorte qu’on n’en dispose pas sans assurer quelques bricoles essentielles au préalable. La charte (à signer) pourrait prévoir – ce n’est qu’un exemple - un questionnaire (s’il n’existe pas déjà) en amont de toute demande de « partenariat » pour dire « qui nominativement » (étudiants, doctorants, labo...) souhaite faire « quoi », pour quelle intention, quelle question de recherche, quel calendrier, avec qui (témoins ?) avec quoi (Témoignages ?), quelle méthodo envisagée ? Qui pour responsable de la recherche ou de l’action ? C’est peut-être aussi ici que IANDS peut cadrer un certain nombre de choses liées encore au fait - pour des étudiants ou autres - de s’engager à transmettre le résultat de leur travail, à prêter attention à la façon dont ils entreprendrons/nommerons les témoins (des victimes ?) qui ne sont pas des rats de laboratoire, juste de la « matière », mais bien des individus sensibles. Bref, des questions comme celles là et/ou d’autres ?
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Enfin, compte tenu de la charge de travail fournie par les équipes IANDS France pour accueillir les témoins, traiter les témoignages et les analyser, faire vivre l’association pour ensuite en faire profiter le monde académique ou autre, il ne me paraît pas idiot (?) que tout organisme, institution ou demandeur XY ait à verser une somme même très symbolique (qui pourrait être d’un autre traitement qu’une adhésion ?) ou tout autre type de contribution. Comme nous l’avons évoqué en réunion dernière, la gratuité institutionnelle ne fait pas forcément bon ménage avec le respect de certaines valeurs piliers liées au partage et à la coopération. Cela pourrait faire partie de la charte en question. Celui ou celle qui ne voudrait pas s’engager par la charte et ses principes, irait chercher ses témoins/témoignages sur les réseaux sociaux ou ailleurs et n’engagerait pas IANDS France dans sa démarche.
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Ca ne verrouillerait rien du tout (ce n’est surtout pas le but), mais il me semble que cela participerait publiquement à affirmer une certaine posture associative, vis-à-vis du respect dû aux témoins qui accordent leur confiance à l’association et le respect dû à l’association IANDS France elle-même.